GROUPE ; the marooned. ÂGE ; 18 ans. NATIONALITÉ ; canadien. TROIS QUALITÉS MAJEURES ; loyal ; simple ; patient. TROIS DÉFAUTS MAJEURS ; distant ; maladroit ; obstiné. MÉTIER/ÉTUDES ; lycéen. SITUATION ; compliquée. AVATAR SOUHAITÉ ; Hunter Parrish, peu négociable mais a voir quand même.
IT'S A KIND OF FUNNY STORY ; Emrys est né au Canada et y a toujours vécu ; jusqu'a ce que ses parents divorcent. Son père étant d'origine étasunienne, il a décidé de rentrer près de sa famille. Et comme c'est lui qui a obtenu la garde de son fils, Emrys est venu avec lui. Il est arrivé a Newport il y a une petite année, et ne s'est pas vraiment intégré puisqu'au début il avait du mal a accepter le divorce de ses parents, il avait le mal du pays et il voulait juste rentrer chez lui. Depuis, il est très proche de ceux qui se sont attaché a lui depuis le début et s'en fiche pas mal des autres.
Contrairement a ce qu'on pourrait croire, entre Emrys & Eulalie, ça n'a jamais été un truc du genre "coup de foudre", ou "c'était écrit même si dès le début c'était pas évident". Le truc, c'est que quand Emrys est arrivé, on l'a vite remarqué. Un beau mec comme ça, ça ne passe pas inaperçu. Mais c'était une époque où Laly avait des problèmes familiaux de son côté, alors la première fois qu'elle l'a vu, elle l'a regardé. Ouais, okay, il était mignon, mais elle avait d'autres choses à foutre que perdre son temps avec un nouveau paumé. Et puis, il s'est avéré que Emrys n'était pas fait pour être dans "l'élite" du lycée, puisque tout ceux qui étaient venu vers lui s'étaient fait rembarrer en beauté. Et Eulalie, sans le connaitre, fut une des premières a dire aux autres de le laisser pourrir dans un coin putride où il regrettera toute sa vie d'avoir laissé passer sa chance. « Excuse moi, tu peux te pousser ? Tu bloques le passage. » Ce fut la première fois qu'il lui parla. Sentant sa main sur son bras, elle leva le nez de son portable, pas très contente d'être dérangée dans l'envoi d'un SMS pas important du tout, mais quand même. Il retira sa main quand elle le regarda. Haussant un sourcil, elle le toisa de haut en bas. Quand à lui, il serra les dents, soupira et lui passa devant sans autre forme de cérémonie. Il détestait les pétasses dans son genre qui se croient plus belles, plus intelligentes et supérieures a tout le monde parce qu'elles ont de l'argent. Alors, ce qui les a rapprochés, c'était un putain de hasard. Eulalie ne montre jamais ses sentiments. Quand elle a besoin de pleurer, elle attend bien tranquillement d'être chez elle, elle s'enferme dans sa salle de bain, se met dans sa baignoire, en boule et, les yeux grands ouverts sur ce luxe auquel elle n'osait même pas rêvé lorsqu'elle était gamine ; elle devient vraiment elle-même : une épave. Or, ce jour-là, elle reçut un appel inattendu de sa soeur, ce qui se finit plutôt mal, sa soeur voulant lui parler sérieusement et Laly ne rêvant que de clore cette conversation et oublier d'où elle venait. Elle s'était planquée dans un coin où personne n'allait jamais puisque très peu de gens connaissaient son existence ; afin d'être sure que personne ne l'entende. Que personne n'entende sa voix chevrotante, son manque d'assurance et que personne ne doute jamais qu'elle était autre chose qu'une fille a papa blindée de tune et a qui tout sourit. Sauf qu'évidemment, cet endroit était le refuge personnel d'Emrys. Surpris de trouver quelqu'un ici, il sentit cette pointe de mécontentement lui traverser le ventre. Il était un peu jaloux que quelqu'un viole cet endroit ; son point de repère depuis son arrivée ici. En voyant que c'était elle, et sans ses "amis", il s'apprêtait a lui lancer une remarque piquante, quand elle raccrocha et qu'elle fondit en larmes, se croyant seule, se recroquevillant sur elle-même dans cette solitude. Déstabilisé, il s'approcha doucement, et posa sa main sur son avant bras. « Hey ! ça va ? » Question plutôt stupide, mais la réaction de la jeune fille le fut tout autant. Elle sursauta et se dégagea, le fusillant du regard au travers de ses larmes. « Va te faire foutre, connard ! » Elle s'écarta de lui, refusant tout contact avec ce mec qu'elle ne connaissait pas et qui ne comprenait pas qu'elle veuille juste être toute seule à ce moment là. Nullement impressionné, il se recula légèrement, et sortit un mouchoir de sa poche, ayant retrouvé sa distance habituelle envers les gens. Elle le toisa comme elle savait si bien le faire, avant de soupirer et de le prendre. Et soudainement, il se vit a sa place, lorsqu'il ne voulait pas comprendre, qu'il avait juste envie de détester le mon de entier et de mourir seul de son côté. Sans prévenir, il l'attira à lui, et la serra dans ses bras, lui apportant une chaleur humaine inattendue. Elle tenta de se débattre un peu, mais les larmes affluèrent de nouveau, et dans un dernier geste de désespoir, elle s'accrocha à lui, se laissant aller dans les bras de quelqu'un pour la première fois de sa vie. Une fois sa crise de larmes passée, elle resta quelques instants dans ses bras, fatiguée d'avoir trop pleuré. Elle finit par se reculer brusquement, détournant les yeux pour ne pas avoir a croiser son regard. « Excuse moi, j'ai pourri ton Tee-shirt. » Recouvrant son rôle de superficielle exaspérante, elle ramassa son sac a main et entreprit d'effacer les traces de pleurs sur ses joues. Il poussa un soupir. « C'est pas grave... Tu veux en parler ? » « Non. » dit-elle, un peu trop vite pour qu'il ne soupçonne pas quelque chose de grave. Il haussa les épaules, et détourna le regard. « Comme tu veux. » Il prit un crayon, attrapa un bout de papier qui dépassait du sac de la jeune fille et écrit dessus sans qu'elle n'eut le temps de dire quoi que ce soit. Elle lui retourna un regard interrogateur alors qu'il lui donnait le bout de papier. « Mon numéro. Au cas où tu changes d'avis. » Elle prit le papier a contre coeur, puis soupira, exaspérée. « Pourquoi tu fais ça ?! T'as même pas l'air intéressé par moi ! J'en veux pas, de ton putain de numéro, j'en veux pas, de ton aide, je te veux pas, toi, pourquoi tu fais attention à moi ? » Ce fut a son tour de la toiser, et elle se rendit compte d'a quel point c'était agaçant. « Eh bah alors, va parler a un de tes amis, je sais pas, moi ! » Elle le fusilla du regard. Il y avait bien une personne a qui elle aurait pu parler de tout ça, mais le problème c'était qu'elle ne voulait pas en parler. « ça ne te vient pas a l'esprit que ça ne concerne personne d'autre que moi ? » Il ne sourit pas, son visage impassible calmement tourné vers elle. « Je suppose que c'est pour ça que t'étais au téléphone avant de t'effondrer. » Elle ouvrit la bouche pour répliquer, puis, réalisant qu'il n'y avait rien d'agressif dans sa voix, que tout ça n'était qu'un constat, elle secoua la tête. « Tu comprends pas que je veux juste être seule un moment ? » « Non. » dit-il en la regardant gravement. « Je pense que t'as besoin de tout sauf de ça. » Et sans savoir réellement pourquoi, elle se rapprocha de nouveau de lui et se blottit entre ses bras.
Spoiler:
ça fait quoi, cinq-six minutes qu'on est allongés là, côte à côte, sans rien dire ? Dix ? Trente ? Une heure ? Un long silence s'est installé entre nous, loin de l'euphorie qu'ils décrivent dans les romans d'amour auxquels je me drogue chaque soir de solitude saine. Quand je ne suis pas une loque larmoyante, quoi. Il pousse un soupir, comme s'il sortait de sa transe, et tourne la tête pour me regarder. Je fais de même, plongeant mes yeux dans l'océan pur qui colore les siens. Il est beau ; je me dis. Et c'est la première fois que je le perçois comme ça. Pas juste beau physiquement, beau intérieurement. Le genre de mec qui n'a rien a faire ici, dans le lit d'une fille de pute qui prétend avoir oublié son passé par facilité. T'es trop beau pour être ici ; je pense super fort, parce que j'ai pas envie de le prononcer. Dans la vie d'apparence que je me suis forgée, c'est moi la fille qui est trop belle pour lui. Lui, il est pas populaire, il se fou des apparences et préfère être amis avec des cas soc' plutôt que d'avoir des vrais faux amis a usage multiple et qui sont loin d'être unique, malgré ce qu'on leur dit. Comme s'il m'avait entendu, il fronce légèrement les sourcils. « Quoi ? » Je me redresse, un peu trop brusquement, ce qui me déclenche un mal de crâne pas possible. « Comment on en est arrivés là ? » ; je demande d'une voix pâteuse et fatiguée. Il fixe le plafond. Il a toujours été distant, et je n'arrive pas a voir sur son visage si il regrette ce qu'il s'est passé. Je sais qu'il a aimé ça, et moi aussi. Mais peut-être qu'il se dit que c'était une erreur et que ça se reproduira plus. Je me rend compte que c'est la meilleure chose a faire, en fait. « On a bu. » J'hoche la tête, un peu sonnée. Bien sur qu'on a bu. J'étais bourrée et désespérée quand je l'ai appelé pour la première fois. J'avais totalement oublié que son numéro était roulé en boule au fond de ma poche. J'avais envie d'appeler quelqu'un, de dégueuler ma mauvaise conscience et de me nettoyer l'âme en noircissant quelqu'un d'autre. Je l'ai appelé, lui ; lui que j'insultais dans les couloirs par pure peur qu'il ne dévoile qui j'étais vraiment. Bien sur j'aurais tout nié, mais ça me faisait plaisir qu'il en chie parce qu'il avait vu quelque chose qu'il n'aurait jamais dû voir. En fait, je n'avais rien contre lui, a part le fait qu'il me faisait sentir futile et laide. Il n'a jamais rien dit. Des fois, il sourit face a ses insultes. Maintenant, c'est plus un jeu. Je ne me suis jamais confiée a lui. Quand je l'ai appelé pour la première fois, j'étais totalement bourrée et je n'avais aucune conscience de ce que je faisais. J'avais juste envie de rentrer chez moi, de quitter cette fête qui ne m'intéressait plus puisque mon frère venait de m'appeler pour me dire que mon père adoptif était peut-être mon père biologique et que ça me rendait malade. Alors j'ai pris mon portable et le premier numéro qui me tombait sous la main, lui demandant de venir me chercher. Je ne voulais pas rentrer chez moi, ni retourner à cette fête. Et lui, il est venu, l'abruti. Quand il a vu dans quel état j'étais, il m'a amené chez lui. Une maison charmante, je me dis, encore aujourd'hui en regardant la petite fenêtre de sa petite chambre. Il m'a allongée sur son lit, et il a même pas cherché a profiter de moi. Je sais plus pourquoi, mais j'ai parlé de mon frère. Il a compris que j'avais été adoptée, et il m'a demandé en quoi il pouvait m'aider. Alors j'ai essayé de l'embrasser, et il m'a repoussée. « On a tout le temps bu, de toutes façons. » je marmonne. Il émet un petit rire, et je tourne la tête vers lui. « ça veut dire qu'on oublie tout et qu'on fait comme si rien ne s'était passé ? » et il aurait jamais du dire ça. Mais il sait pas, lui, a quel point ça me fait désespérément plaisir qu'il me dise ça, comme si a lui ça lui faisait quelque chose qu'on ait couché ensemble, comme si ça lui avait plus et qu'il voulait qu'on aille plus loin. J'hausse les épaules, frissonnant sans trop savoir pourquoi. « T'as aimé ? » Je me tourne vers lui. Il me regarde fixement. « Bien sur, et toi aussi. Seulement, c'est pas possible pour toi que tu sortes avec un " freak" comme moi, n'est-ce pas ? » Je le regarde un instant, avant de me pencher vers lui et de l'embrasser comme si ma vie en dépendait. Je ne sais pas pourquoi, mais ce mec a le dont de déclencher mes pulsions, depuis le premier jour où je me suis accrochée à lui. Il me rend mon baiser et m'attire encore plus près de lui, jusqu'a ce que nos corps se retrouvent de nouveaux collés. Je finis par m'écarter de lui pour le regarder dans les yeux. « ce que je veux, c'est ça, aussi souvent que possible. Mais non, jamais je ne m'afficherais avec toi. » Même si j'en ai besoin. Plus tard, peut-être. Mais toi et moi ensemble, ça veut dire trop de trucs et j'ai pas envie d'y penser. C'est déjà trop le bordel dans ma tête.
why you're gonna have benefits ;
La petite partie qui sert a "vendre" son scénario. Mais pas uniquement, puisque vous indiquerez ici les degrés de négociabilité de l'avatar, du prénom et des petites transformations éventuelles qu'un membre peut apporter au personnage. En bref, cette partie s'adresse directement à l'invité qui passe par ici et qui pourrait être intéressé par le rôle.
(m) H.PARRISH ; we've got what we want, but not what we need.
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