GROUPE ; au choix, pas dans "the creeps" si possible. ÂGE ; 24 ans. NATIONALITÉ ; étasunien. TROIS QUALITÉS MAJEURES ; compréhensif, volontaire, courageux. TROIS DÉFAUTS MAJEURS ; susceptible, fier, froid. MÉTIER/ÉTUDES ; au choix, je le voyais bien dans l'armée ou un truc dans le genre. SITUATION ; au choix. AVATAR SOUHAITÉ ; Michael Trevino, très très peu négociable ou alors avec quelqu'un qui ressemble a Crystal et qui corresponde au personnage.
IT'S A KIND OF FUNNY STORY ; Donc en gros Emrys est le frère d'Eulalie, sont vrai frère, ce qui fait que pour lui elle s'appelle Opale. Il a toujours su où elle était, et ils ont toujours été proches, étant petits, alors aujourd'hui c'est le seul qui arrive a lui parler de leur vie "d'avant" sans qu'elle ne change immédiatement de sujet ou qu'elle prétende ne plus se rappeler. Emrys évite de la brusquer mais exècre le fait qu'elle ne voie sa mère biologique que comme une prostitué - ce qu'elle était - puisqu'elle était tout pour lui. A vous de voir s'il a été adopté ou non ; en tous cas il a toujours eu une grande estime en sa mère, qui leur a tout donné selon lui. Il s'entend bien avec toute ses soeurs.
Le téléphone sonnait depuis une minute. Elle savait que c'était mal connaître son frère de le laisser sonner en espérant qu'il se lasserait, puisqu'elle était beaucoup moins patiente que lui. Elle songea à l'abandonner là et a aller faire un tour, mais elle savait que ça ne changerait rien. Même a des kilomètres, elle entendrait sa sonnerie résonner dans ses oreilles. Et puis sortir sans son portable, non merci, hein. Avec un petit soupir résigné, elle attrapa l'engin et finit par décrocher. « Salut. » « J'ai cru que tu décrocherais jamais. » dit-il avec un sourire dans la voix. Elle ne pus s'empêcher de sourire a son tour - pas longtemps - avant de prendre une grande inspiration. « Ah, ouais euh... j'ai pleins de boulot en retard, alors, tu sais... » mentit-elle en vérifiant sa manucure toute fraîche. Un grognement désapprobateur lui répondit, et elle ferma les yeux, espérant qu'il ne dise rien. « Hey, je suis pas flic, moi, t'es pas obligé de me mentir ! Je suis ton frère, je sais très bien que le travail et toi ça fait deux. » "ton frère". ça sonne tellement vrai et tellement bizarre, en même temps. Etait-il vraiment son frère, a présent qu'elle ne faisait plus partie de sa famille ? Il avait toujours été sa bouée, avant, quand ils vivaient dans les bas-fonds. Il lui avait appris a se battre, il était son ange gardien, à toujours veiller sur elle, malgré son jeune âge. Eulalie, elle n'avait que sept ans quand leur mère est partie. Trop petite pour se rappeler de quoi que ce soit, d'après elle. Emrys, lui, en avait quatorze. Il a vu, il a connu. Il a vu leur mère s'acharner pour essayer de les tirer d'ici, il l'a vu se faire traiter comme chienne alors qu'elle faisait ce métier a contre-coeur pour eux quatre, eux, ses enfants à elle, la prunelle de ses yeux. Emrys pense qu'elle est partie pour une bonne raison. Elle ne pouvait plus rien faire pour eux, elle pensait que les services sociaux étaient désormais le seul moyen pour ses enfants de connaître le bonheur. Emrys et Opale. Frère et soeur. Mais ça, c'était avant, selon elle. « Non, je suis sérieuse, désolée, je vais devoir raccrocher. Si tu veux, on se voit plus tard, mais là... » Elle priait intérieurement pour qu'il ne lui dise rien, qu'il ne lance pas ce fameux " désolé, mais il faut qu'on parle". Du passé, évidemment. Il ne comprenait donc pas, lui, que la seule chose dont elle avait besoin, c'était d'aller de l'avant ? « Okay, okay... a plus, Laly. » Au son de sa voix, elle sait très bien qu'il a comprit. Et bien tant pis.
Spoiler:
« Bonjour, ça serait pour faire un test de paternité. » La femme lève les yeux sur moi, me détaille et son sourire poli disparaît. Je sais ce que cette pauvre conne pense. Elle pense que je suis une gosse de riche en crise qu'a rien d'autre a foutre que d'insulter ses parents jour et nuit, de claquer la porte à grands coups et a gueuler "si ça se trouve t'es même pas mon père" parce que papa a refusé d'acheter le dernier gadget que tout le monde s'arrache. « Désolée, il faut que la requête vienne du père. » Je regarde autour de moi, effrayée à l'idée que quelqu'un du lycée me surprenne ici et apprenne que j'ai été adoptée. Je ne sais même pas pourquoi je cache ça, en fait. Peut-être parce que je ne pourrais pas indéfiniment avoir oublié mon passé et prétendre ne plus savoir pourquoi je n'ai plus de famille. « Ah, oui, mais le problème, c'est qu'il ne le fera jamais, en fait. C'est... un peu délicat, mais j'ai été adoptée, et je soupçonne des gens d'être mon père, alors... Eux doivent surement le savoir, si je suis leur fille, et du coup, j'aimerais savoir, mais c'est a pur titre informatif. Enfin, si ils n'ont pas voulu de moi, je ne vais pas aller chialer dans leurs chaussettes pour les supplier de m'aimer, vous voyez ? Ma famille est très bien comme elle est. » Surprise, elle me regarde avec des yeux ronds pendant trente bonnes secondes. Puis, elle cligne des yeux plusieurs fois, et sort un formulaire, que je m'empresse de remplir. Résultats communiqués à : Eulalie McAnders uniquement. « On va devoir prendre votre ADN, mais c'est pas sur que les gens que vous cherchez soient enregistrés dans la banque de données. » J'hausse les épaules. « On verra. Au pire, c'est pas trop grave. » Nom du prétendu père : Richard McAnders. « Du coup, c'est pas pressé du tout ? » nom de l'enfant présumé : Opale Ainsworth/Eulalie McAnders. « Enfin, j'aimerais quand même l'avoir sous les deux mois. » Je lui souris de nouveau, et elle me répond timidement. Je signe en bas de la page, lui rend le formulaire, lui souris de nouveau. « Merci beaucoup, a bientôt, j'espère. » Et je tourne les talons sitôt lui avoir rendu les feuilles. Je n'ai pas envie qu'elle me pose des questions. "Pourquoi vous vous appelez McAnders, comme votre père soupçonné ?". Et une fois que je lui ai tourné le dos, je ne souris plus. Mes talons résonnent sur le sol, tandis que je marche, la tête haute comme a chaque fois que quelque chose me dérange. Un fois sortie, je continue d’accélérer, ne tenant pas compte de ce qui m'entoure. « Laly. » Je frissonne, comme a chaque fois que j'entends sa voix. Partagée entre la joie de l'avoir de nouveau près de moi et la peur de revivre l'horreur du passé, je me renferme sur moi-même, plus proche de la gamine pleurnicheuse qu'il a toujours connu que de la grosse conne que les autres connaissent. « C'est bon, c'est fait. » , je dis, beaucoup plus sèchement que je ne l'aurais voulu, et avec un tremblement incontrôlé dans ma voix. Il pose sa main sur mon bras, m'obligeant à ralentir l'allure, et je me tourne vers lui. J'ai l'impression que je plante mon regard dans mes propres yeux. « T'étais pas obligée. » Je ris jaune et m'arrête brusquement, nerveuse et soudainement au bord des larmes. « Pas obligée ?! Mais regarde-toi, bordel ! Avec tout vos "t'as pas envie de savoir, franchement ?" "c'est tellement probable, Opale..." Ouais, Opale par-ci, Opale par-là, J'en ai MARRE de cette pute, bordel ! C'est Eulalie, maintenant. Pourquoi tu cherches tant a me rappeler que t'es que mon demi-frère, hein ? J'étais pas obligée, bien sur que non ! Vous pouvez pas me forcer a faire quoi que soit, jamais ! Mais regarde toi, putain, c'est ça ou être harcelée à vie par vous ! » Il me regarde de cet air sévère qui ne lui va pas, et qui n'a jamais eu d'effet sur moi que lorsque c'est notre ainée qui me regarde comme ça. « Quoi que tu dises, Laly, je serais toujours plus ton frère que tout les petits bâtards que ton père - qui que ce soit - a engendré. Tu l'as oublié, ça aussi ? Moi, j'ai pas oublié la tête de ton père adoptif. C'en était un, bon sang, tu le sais aussi bien moi ! T'as même pas paru surprise quand je t'ai dit qu'il était un des anciens clients de maman - notre MÈRE, t'entends, la seule et unique, qui nous a tout donné. On t'aime bordel, et toi aussi tu nous aimes. Moi, quand tu dis que tu te rappelles plus, j'te crois pas. » ça y est, une larme a coulé. J'hause les épaules et lui tourne le dos, ne voulant pas de sa pitié. « Eh bah fais pas confiance a ta petite soeur et crois c'que tu veux ; si t'es tant attaché que ça à la famille. » « Laly... » Il soupire, mais n'ajoute de rien, parce que, l'un comme l'autre, on sait qu'il a raison.
why you're gonna have benefits ;
La petite partie qui sert a "vendre" son scénario. Mais pas uniquement, puisque vous indiquerez ici les degrés de négociabilité de l'avatar, du prénom et des petites transformations éventuelles qu'un membre peut apporter au personnage. En bref, cette partie s'adresse directement à l'invité qui passe par ici et qui pourrait être intéressé par le rôle.
(m) TREVINO ; it hurts remembering
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